Vegano-sceptique, REGARD D'UN ELEVEUR SUR L'UTOPIE VEGANE
EAN13
9782716316248
ISBN
978-2-7163-1624-8
Éditeur
Dauphin
Date de publication
Collection
ECOLOGIE
Nombre de pages
160
Dimensions
20 x 12 x 1,1 cm
Poids
194 g
Fiches UNIMARC
S'identifier

Vegano-sceptique

Regard D'Un Eleveur Sur L'Utopie Vegane

Dauphin

Ecologie

Offres

Végano-sceptique est un essai qui interroge le lecteur sur le bien-fondé d’un mouvement idéologique contemporain. Il est le fruit d’une réflexion
personnelle et collective, emprunt d’une vision paysanne. Il pose des questions et ouvre le dialogue entre deux parties qu’une seule question
oppose : la place de l’homme au sein des écosystèmes, parmi la grande famille du vivant.
Dans une 1re partie, l’auteur contextualise le propos, revient sur la mutation sans précédent du monde agricole et met cette dangereuse évolution en perspective avec la montée des mouvements abolitionnistes radicaux. Il critique sévèrement l’industrialisation de l’élevage motivée par
la seule quête du profit. Il honore l’élevage paysan, seul pourvoyeur de sens, qui demeure encore malgré les assauts d’un capitalisme économique implacable nourri par un productivisme outrancier. Enfin il dénonce l’amalgame trop souvent commis par les consommateurs entre l’élevage paysan et les productions animales relevant de l’industrie en faisant notamment référence au travail de Jocelyne Porcher. Cet amalgame témoigne d’une entreprise de déresponsabilisation réussie de la part les lobbies de l’agro-industrie.
Dans une 2e partie, l’auteur réfute l’idée que l’élevage soit synonyme de pollution environnementale. Il tente de montrer que les arguments végans ciblent les productions industrielles avec beaucoup de justesse mais se délitent chaque fois qu’on les appose à l’élevage paysan. L’élevage que l’auteur défend compose avec la nature, cherche les synergies positives pour entretenir un territoire et nourrir les gens qui l’habitent ; le paysan ne peut trouver d’intérêt à nuire à l’environnement car son territoire lui est aussi précieux que son enfant.
Dans une 3e partie, l’auteur aborde l’un des principaux piliers de l’idéologie végane à savoir la philosophie morale. Il s’agit d’un chapitre décisif qui pose clairement la question de la place de l’homme dans la sphère du vivant, et aboutit à l’idée qu’il est moralement soutenable d’abattre des animaux à des fins d’intérêts humains primaires seulement si les conditions ont été réunies autour de l’animal pour qu’il ait eu la vie la plus belle et la mort la plus digne qui soient.
C’est seulement à cette condition que l’élevage paysan nous livre tout son sens, celui d’un hommage à la vie, à sa complexité, à son génie.
S'identifier pour envoyer des commentaires.