Le crépuscule des chimères
EAN13
9782917157664
Éditeur
La Volte
Date de publication
Collection
Transfiction
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le crépuscule des chimères

La Volte

Transfiction

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Granville, année inconnue. Le futur est décrit par allusions : membranes de
dépistage où l’on s’immerge à l’entrée des immeubles pour assurer une totale
sécurité, symbiotes qui se fixent à la nuque pour communiquer (celui qu’on
appelle “Robert” délivre des mots-valises), attentats suicides d’animaux
transgéniques, etc. Anjel y est un médecin légiste aux neurones sérieusement
imprégnés d’alcool. Voici qu’il se réveille pour découvrir à ses côtés son
père et sa mère adoptifs égorgés. Daren, son frère jumeau, n’a pas supporté
qu’un désinsectiseur lui gaze sa collection d’araignées vivantes. Marbella
boucle l’enquête. Mais la flic est-elle aussi vraie qu’elle le semble ? Alice,
psychanalyste, tente d’épargner à Anjel une sévère dépression, découvre qu’une
tumeur en forme de serpent fossile occupe son cerveau. Après son opération,
elle l’incite au sevrage. Par quelle étrange perversion se livre-t-elle à la
prostitution ? Que signifie ce cadavre de femme, vieux de trois mille ans, qui
possède le même code génétique qu’Anjel ? C’est alors que la réalité se
déglingue et s’anamorphose. Il paraîtrait qu’à Garampaga se déroulent des
expériences peu rassurantes. En plongée vers l’île maudite, les événements
sanglants et fabuleux se succèdent dans une symphonie psychanalytique qui
délivre les clés de l’Olympe. Jacques Barberi offre un livre heurté,
concupiscent, ou le désir de donner une forme littéraire à ses visions les
plus fantasques prime sur celui d’élaborer un scénario incontournable. Mais n
’est-ce pas aussi le sujet du roman que ce perpétuel foisonnement
d’hallucinations où la réalité ne joue que les personnages secondaires ?
L’humour et l’érotisme servant de contrepoint au delirium tremens qui emporte
le récit. Ici, les chapitres sont enclavés les uns dans les autres selon le
principe des poupées russes afin de créer la sensation d’un cauchemar
proliférant d’où l’on ressort étrillé par les mots.
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