- EAN13
- 9782372710374
- ISBN
- 978-2-37271-037-4
- Éditeur
- Via Romana
- Date de publication
- 06/2016
- Nombre de pages
- 334
- Dimensions
- 20,5 x 13,5 x 2,5 cm
- Poids
- 501 g
- Code dewey
- 843
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
-
24.00
« L'ignorance française du passé africain stupéfiera nos descendants » s'exclamait l'académicien Louis Bertrand, lors d'une conférence tenue devant 2000 personnes à Alger en 1922... Ne l'oublions pas, l'Afrique du Nord n'a pas toujours été terre d'islam, ni dominée par les Arabes. Bien avant, elle fut l'une des provinces les plus prospères de l'Empire romain et c'est sur les débris de son paganisme que fut édifié le christianisme triomphant de Tertullien, de saint Cyprien, de saint Augustin surtout, faisant de l'Église d'Afrique l'une des plus vivantes et des plus rayonnantes du Ve siècle, « la mère, l'éducatrice et la lumière de nos Églises d'Occident ». Mais pour cela, que d'efforts, que de sacrifices, que de martyrs ! Louis Bertrand, dans un livre au succès considérable, en a fait en 1918 le sujet de ce roman historique flamboyant. « Qu'est-ce donc que Sanguis martyrum ? C'est la mise en action du fameux apophtegme de Tertullien : sanguis martyrum, semen christianorum (sang des martyrs, semence de chrétiens). Sur une intrigue, qui n'est pas la part la moins forte ni la moins émouvante, Louis Bertrand montre comment la mort d'un martyr (saint Cyprien, évêque de Carthage) sème une graine de grâce qui s'enfonce dans la terre - sous terre, même, dans les mines où les esclaves chrétiens souffrent mort et passion - pour ressurgir dans un martyre collectif, qui est une moisson d'âmes radieuses pour le paradis : le paradis à la lumière des épées, des glaives des bourreaux », comme l'a excellemment résumé l'abbé jean Bayot lors du colloque sur Louis Bertrand (publié par Via Romana en 2015). Pour écrire ce roman aux faits historiquement exacts et parfaitement reconstitués, nul n'était plus désigné que Louis Bertrand, indéfectible disciple de Flaubert, par son lyrisme puissant et son vigoureux talent, lui, ce Lorrain d'origine, normalien des plus brillants, futur successeur de Maurice Barrès sous la Coupole, qui par son séjour comme jeune professeur à Alger de 1891 à 1900 avait découvert, ébloui, le passé romain et chrétien de l'Afrique du Nord, dont il devint l'incomparable historien. L'avait précédé un Saint Augustin (1913) au succès considérable, réédité par Via Romana pour le centenaire de sa parution, élogieusement préfacé par le cardinal Poupard.
S'identifier pour envoyer des commentaires.