Braque. Le défi silencieux
EAN13
9782754107013
ISBN
978-2-7541-0701-3
Éditeur
Hazan
Date de publication
Collection
Beaux-Arts
Nombre de pages
376
Dimensions
23,5 x 16 x 3 cm
Poids
844 g
Langue
français
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Braque. Le défi silencieux

De

Hazan

Beaux-Arts

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La seule biographie fouillée qui s’attache à explorer tous les aspects de la personnalité mystérieuse et réservée de l’homme et de l’artiste, avares de confidences et de communication avec la société mais d’une grande probité dans la pratique de son art ; Face à la figure omniprésente et médiatique de Picasso, son ami et rival, la réhabilitation du rôle exceptionnel de Braque, pionner dans l’invention du cubisme : une des grandes révolutions de l’art occidental.

Pionnier de l’art moderne et découvreur du cubisme avec Picasso, Georges Braque (1882-1963) a été sans contexte un génie créatif et un infatigable innovateur. Et, pourtant encore de nos jours, l’histoire de cet acteur décisif de l’aventure de l’art au XXe siècle fait défaut alors que des dizaines d’ouvrages ont brossé le portrait de son ami et rival Picasso. Dans cette première monographie complète consacrée à l’artiste, Alexandre Danchev essaie de nous faire pénétrer au cœur de cette personnalité, silencieuse, réservée sinon introvertie, et pourtant d’une audace extraordinaire dans ses recherches plastiques : les premiers paysages cubisant, les premiers papiers collés c’est lui ! Braque est l’ennemi des rapports de force, de l’esprit de rivalité et de réseaux, des effets d’annonce et de réclame — le contraire de Picasso avec lequel il va entreprendre une des révolutions plastiques les plus radicales depuis celle de la Renaissance. Aidée en cela par la parenthèse de la guerre au front et une blessure à
la tête, les contemporains et la postérité n’ont que trop respecté cette réserve, l’historiographie également. Aujourd’hui l’œuvre et ses découvertes sont reconnues à leur juste ampleur — surtout pour ce qui concerne l’avant-guerre — mais l’homme reste dans l’ombre. Alexandre Danchev remonte la trace du peintre, de ses amitiés, Giacometti, Miro, Beckett, de personnalités et critiques qui l’ont plus ou moins bien servi, Apollinaire, Malraux, ou admiré comme Paulhan ou Heidegger. Les relations avec le milieu artistique, ateliers et salons, les contrats avec les marchands, étayés par les sources d’archive mais aussi le témoignage des contemporains, sont autant d’indices révélateurs du comportement atypique de Braque. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la renommée changera évidemment les pratiques mais pas l’homme que rien ne fera jamais sortir de sa réserve.
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